1. La sidération suite au décès de sa maman
La première étape du deuil est celle du choc et de la sidération. Plus le décès est brutal et plus le choc est immense. Perdre sa mère, c’est se sentir orphelin et devoir couper brutalement le cordon. C’est un véritable traumatisme psychologique et chacun manifeste ses émotions différemment. Que l’on extériorise ou non ses sentiments, le deuil commence toujours par un état de choc qui peut, parfois, passer inaperçu.
À cet instant-là, le choc est tel que le moment peut rester gravé en mémoire très longtemps. L’endroit où l’on se trouvait, la musique que l’on écoutait, les odeurs, etc. : les circonstances dans lesquelles la nouvelle est annoncée peuvent marquer quelqu’un à vie.
2. Le refus face à la réalité de la disparition d’un proche
Deuxième étape du deuil, le déni est un mécanisme de défense tout à fait normal (s’il ne dure pas).
Apprendre la mort de sa mère, c’est perdre l’un des piliers de sa vie. La nouvelle est foudroyante et difficile à croire à tel point que certaines personnes ne l’acceptent pas. « Je ne peux pas y croire » est d’ailleurs une phrase récurrente à cette étape du deuil.
Accepter la disparition d’une personne aussi importante qu’une maman est douloureux et prend du temps. Il s’agit d’une protection de l’esprit qui cherche alors à se préserver. Refuser la situation et nier la réalité en croyant qu’il s’agit d’un mauvais rêve permet de se prémunir contre cette insupportable douleur.
3. Le sentiment de révolte après la perte de sa mère
Lorsque la phase de déni est passée, survient alors celle de la révolte et de la colère déclenchée par la difficulté à consentir le décès. Cette étape est parfois violente puisque ce sentiment de colère peut être dirigé vers un ou des proches que l’on pense responsable(s) de la situation.
En effet, la personne en souffrance peut ressentir une certaine injustice et en vouloir à tout le monde voire à elle-même. Pourquoi elle ? Pourquoi ma mère est-elle décédée ? Pourquoi cela m’arrive-t-il maintenant ?
Malgré tout, il s’agit d’un processus naturel et universel auquel un enfant (même un adulte) qui a perdu sa mère sera confronté.
4. La dépression
Étape difficile à vivre pour une personne endeuillée : la dépression. Très lourde psychologiquement, il s’agit d’un état de vide et de mal-être au cours duquel la personne ressent une profonde tristesse.
Enfant, adolescent ou adulte, la phase de dépression peut avoir lieu assez longtemps après le décès ; chacun vivant les différentes étapes du deuil à un rythme différent.
Dans certains cas, comme celui de la perte d’une mère, la dépression est tellement profonde qu’une hospitalisation est envisagée. Il est donc important, pour l’entourage, d’être très présent et attentif pour soutenir un proche en deuil et l’aider à avancer.
5. L’acceptation et la reconstruction après la mort d’un parent
Après la phase de dépression vient celle de l’acceptation et de la reconstruction pendant laquelle la personne en deuil accepte les faits et parvient à redémarrer le cours de sa vie. Elle réussit à sortir de son isolement, à reprendre ses activités, à retourner vers les autres et elle accepte de planifier de nouveaux projets pour se reconstruire.
C’est à cette étape que progressivement, elle va retrouver le goût de vivre, car la douleur est de moins en moins insupportable. La réalité est admise et la personne endeuillée peut désormais repenser à sa maman disparue sans s’effondrer de chagrin.
Faire le deuil d’une mère et se remettre de sa mort prend du temps. Même si la douleur ne s’effacera jamais complètement et que le souvenir sera toujours présent, la souffrance sera de moins en moins vive et une nouvelle vie commencera doucement.
En conclusion
Les étapes du deuil sont incontournables et surmonter le décès de sa maman peut parfois prendre plusieurs années en fonction des circonstances, de l’histoire de chacun, de la capacité de résilience des individus, etc.
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