Quelle cérémonie choisir pour rendre hommage ?

Quelle cérémonie choisir pour rendre hommage ?

Laïques ou religieuses, inhumation ou crémation, les funérailles sont un moment important pour ceux qui restent. Mieux comprendre les différentes cérémonies.

CÉRÉMONIE CIVILE

La cérémonie civile, ou laïque, convient aux personnes ne désirant pas contenir d’aspects religieux. Cette cérémonie est donc axée sur le souvenir du défunt. Généralement, la lecture de textes, discours ou poèmes est faite par une personne de l’organisme funéraire ou par les proches. La musique préférée du défunt, un film ou des photos peuvent aussi être diffusés : tout est envisageable. Un livre d’or est habituellement à la disposition des personnes présentes.


"Pour organiser les funérailles, n’hésitez pas à solliciter vos proches."


Ces manifestations sont des moments forts permettant de réunir les proches autour de ce qui représente la personne disparue pour ensuite pouvoir mieux faire son deuil. Elle peut se dérouler dans une salle dédiée d’un crématorium ou d’un funérarium par exemple.


CÉRÉMONIE RELIGIEUSE

CATHOLIQUE

Après un décès, il faut contacter une église ou un presbytère pour établir avec le prêtre l’organisation de la cérémonie (lectures, prières, etc.). Être pratiquant n’est pas une obligation pour être enterré dans la tradition catholique.

Dans la mesure du possible, les proches veillent le défunt pendant les jours précédant la cérémonie.

L’inhumation (ou la crémation) est toujours précédée d’une messe servie par un prêtre ou son représentant. A l’Église, les proches interviennent également pour rendre un hommage à la personne disparue, moment pendant lequel des prières et des chants sont prononcés.

La mise en terre est effectuée par les employés de l’agence de pompes funèbres sélectionnée. C’est traditionnellement un moment plus privé qu’à l’église où la famille exprime ces derniers hommages au défunt.


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MUSULMAN

L’inhumation doit avoir lieu dans les 24 heures suivant le décès. Le don d’organes, la crémation ou encore la thanatopraxie ne sont pas autorisés.

Le défunt, lavé 3 fois puis essuyé, est disposé en direction de la Mecque. Recouvert d’un drap, il est transporté de son domicile au cimetière par 4 hommes. Il n’y a pas de cérémonie à la Mosquée.

L’imam accompagne le cortège où il célèbre la prière funèbre. Dans la tombe, le défunt est placé sur le côté droit, visage tourné vers la Ka’aba. Faite en pleine terre dans les pays musulmans, l’inhumation doit s’accompagner d’un cercueil en France.


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PROTESTANT

Les cérémonies protestantes sont sobres et simples. L’inhumation comme la crémation sont précédées d’une cérémonie au Temple ou au centre funéraire.

La famille choisit les textes, y compris des textes laïcs, les chants. Un proche du défunt peut remplacer le pasteur et célébrer la cérémonie. Après l’accueil des proches est évoqué la vie du défunt. S’ensuit une série de prières et la lecture de certains passages de la Bible mettant en valeur la vie éternelle et la résurrection.

En cas d’inhumation, le pasteur accompagne le défunt jusqu’au cimetière. La mise en terre est simple. Les proches jettent souvent une poignée de terre sur le cercueil. Il n’y a pas de veillée funèbre. En cas de crémation, la dispersion des cendres est admise.


ORTHODOXE

L’incinération, le prélèvement d’organes et l’autopsie ne sont pas autorisés.

Les obsèques ont lieu le troisième jour après le décès. L’hommage se poursuit le neuvième et le quarantième jour ainsi qu’au jour d’anniversaire du décès. Les bras du défunt doivent être croisés sur sa poitrine. Bougies, prières et fleurs évoquent l’illumination et l’éclosion de l’âme dans le monde spirituel.

Le prêtre encense le corps du défunt au moment de la mise en bière et la famille dépose une poignée de terre sur le cercueil.


JUIF

La crémation et le don d’organe ne sont pas autorisés.

Après le décès, une toilette purificatrice est effectuée selon un rite très strict ponctué par des psaumes. L’inhumation doit avoir lieu le plus rapidement possible et est obligatoire. Le défunt est recouvert d’un drap blanc. Les traditions juives font généralement preuve de simplicité avec peu ou pas de fleurs et un cercueil sobre.


Il n’y a pas de cérémonie à la Synagogue et le rabbin fait son oraison funèbre et la prière des morts au cimetière. Lors de l’inhumation, le cercueil descend pendant la lecture du « Tsidouk Hadin ». Le défunt est mis en bière la tête posée sur un petit sac contenant de la terre d’Israël. Les personnes présentes se lavent généralement les mains sans les essuyer en quittant le cimetière. Cela permet de rester en pensées avec le défunt.

Le deuil est très important et s’effectue en trois étapes : durant la première semaine qui suit l’enterrement, les trente jours et la première année.


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OBLIGATIONS DE LA FAMILLE

Toute personne qui ne respecte pas les volontés du défunt lors de ses funérailles encourt 6 mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.


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